La Grâce et le Salut

Bonjour frères et sœurs !

Aujourd’hui nous allons parler d’un sujet qui met la confusion parmi les chrétiens et les divisent de façon drastique : la Grâce et le Salut. Beaucoup de personnes qui se disent chrétiennes confondent ces deux mots, soit à cause de l’enseignement qu’ils en ont reçu, soit à cause de leur mauvaise compréhension de ces termes. En fait, si on n’est pas vigilant, et je dirais même que si l’Esprit de Dieu ne nous inspire pas, on peut passer toute sa vie de chrétien sans réaliser qu’il existe une différence entre ces deux mots.

Qu’est-ce qui résulte de l’incapacité à faire une différence entre ces deux termes ?

Nous avons d’un côté des chrétiens qui pensent qu’on ne peut pas perdre son salut une fois qu’on l’a obtenu ; et pour soutenir leurs propos ils s’appuient sur la fidélité de Dieu. Et de l’autre côté nous avons des chrétiens qui pensent qu’on peut le perdre, compte tenu des versets bibliques qui en parle clairement, mais aussi des épisodes de l’histoire biblique qui le confirment.

Qui est dans la vérité ? Et qui ne l’est pas ? Peut-on perdre son Salut, ou bien lorsqu’on l’acquiert c’est pour toujours ? En fait, tous les deux côtés sont dans la vérité. Là vous allez me dire : c’est impossible, puisque leurs affirmations sont contraires ! Et moi je vais vous dire : c’est possible, parce qu’ils parlent de deux choses différentes en pensant qu’ils parlent de la même chose : les uns évoquent le Salut, alors qu’ils parlent de Grâce, et les autres évoquent la Grâce alors qu’ils parlent du Salut.

En fait, comprendre la différence entre la Grâce et le Salut est le B plus A égale BA de la foi chrétienne. Et nombreux sont ceux qui n’ont pas eu cette fondation. La Grâce est une remise de peine ; pourquoi ? parce qu’après que le premier homme, Adam, ait pêché, les humains étaient condamnés à mourir et disparaître. La Grâce est non seulement l’annulation de cette peine, mais aussi la gratification aux hommes et femmes d’un avocat qui pourrait les défendre lorsqu’ils pêcheront à nouveau. La Grâce donne un nouveau départ à l’humanité. Le Salut, quant à lui, est un but à atteindre ; ce but est d’achever son temps sur terre sans péché retenu contre soi. Et si on en commet, on doit chercher l’aide de l’avocat qui a été octroyé afin qu’Il plaide pour qu’on l’efface.

L’erreur dans l’appréciation de ces deux mots c’est de se fier aux définitions des dictionnaires sans tenir en compte les nuances que ces dictionnaires donnent des deux termes. Les mots comme grâce et salut – qui peuvent avoir plusieurs définitions – s’utilisent dans leur contexte. Et dans le contexte religieux, le mot Salut désigne la félicité, le bonheur, tandis que la Grâce sera définie comme étant une faveur imméritée, une remise de peine, mais aussi comme étant « une aide divine pouvant mener une personne à son salut. » Nous pouvons déjà voir cette différence entre les deux termes en ce sens que la Grâce est le moyen pour atteindre la fin, qui est le Salut.  

Je vais essayer d’être plus clair en braquant les projecteurs sur une image évoquée par l’Apôtre Paul. Lisons dans 1 Corinthiens au chapitre 9 les versets 24 à 27 : « Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter.Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure; je frappe, non pas comme battant l’air.Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres. »

Ces quatre versets sont le scénario de ce qui se joue actuellement dans le monde : une compétition de course ou de combat, des participants sur la piste, des spectateurs dans le stade, un prix à remporter. La compétition de course c’est la Grâce ; c’est le moyen par lequel on peut obtenir le prix. Les participants ce sont les chrétiens ; ce sont ceux qui s’inscrivent à la compétition par le baptême. En fait le baptême permet d’entrer dans la Grâce, symboliquement dans la course au prix. Les spectateurs dans le stade ce sont les païens ; ceux qui regardent courir les chrétiens, les jugent et se moquent même de la façon qu’ils courent sans vouloir participer à la course. Le prix à remporter c’est le salut.

La Bible nous dit que cette compétition de course a été organisée par Dieu, sans l’influence d’aucune autre créature. L’épitre de l’Apôtre Paul aux Éphésiens, en son chapitre 2, les versets 8 et 9 disent ceci : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » C’est donc clair que ce n’est pas parce qu’on priait trois fois par jour, ou qu’on offrait des holocaustes à Dieu, ni qu’on faisait la charité quotidiennement que la Grâce a été accordée aux Hommes.

Ici, un élément nouveau est ajouté : la foi. Il est dit que c’est par le moyen de la foi qu’on est sauvé. Qu’est-ce que la foi selon les Écritures ? La lettre de l’Apôtre Paul aux Hébreux, en son chapitre 11 verset 1 dit : « Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » Pour avoir la ferme assurance d’une chose qu’on espère, une chose qu’en plus on ne voit pas, il faut que quelqu’un nous l’ait dit, ou bien qu’on l’ait entendu quelque part. On a toujours foi en quelque chose, on a toujours foi en quelqu’un. La Bible nous dit que les Nations espèreront en Jésus. Voilà la foi par laquelle on est sauvé.

 Dans cette compétition de course organisée, Jésus est comme un coach qu’on doit écouter et suivre les instructions à la lettre pour obtenir le prix. Il dit Lui-même dans l’Évangile de Jean au chapitre 15, verset 5 : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Comment demeure-t-on en Jésus ? Dans l’Évangile de Jean au chapitre 14 verset 15 Jésus dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements » voilà comment on demeure en Jésus.

Les commandements de Jésus sont les directives qui aident à gagner la couronne incorruptible, le Salut. Ils peuvent être durs mais c’est une discipline nécessaire au triomphe ; voilà pourquoi l’Apôtre Paul dit : « … Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure; je frappe, non pas comme battant l’air.Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti… » Et pourquoi se donnait-il tant de peine ? De peur d’être rejeté, après avoir prêché aux autres.

Certaines personnes qui se disent chrétiennes affirment que lorsqu’on est baptisé et qu’on devient chrétien, on est déjà sauvé. J’ai une question pour elles : pourquoi un Apôtre qui a été choisi par Jésus Lui-même, baptisé par l’eau et par le Saint-Esprit peut-il avoir peur d’être rejeté après avoir prêché aux autres ? Ceci ne vient-il pas confirmer qu’être baptisé ne garantit pas la rédemption ?

Dans sa deuxième lettre à Timothée, aux versets 6,7,8 du chapitre 4 l’Apôtre Paul déclare : « Car pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche.J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me le donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » Nous comprenons par ce passage que c’est au terme de la course qu’on peut avoir l’assurance d’obtenir la couronne impérissable, le Salut. Plus clair encore est le verset 18 du même chapitre 4 : « Le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et il me sauvera pour me faire entrer dans son royaume céleste… » Notez qu’ici l’Apôtre conjugue le verbe sauver au futur, non au présent, ni au passé.

Maintenant, récapitulons : la Grâce est cette compétition de course au bout de laquelle on obtient une couronne impérissable : le Salut ; et la foi en Jésus, le coach, est cette discipline qui nous aide à gagner la couronne impérissable. Alors, lorsque prochainement vous entendrez parler de Grâce, pensez à une compétition de course ; lorsqu’on vous parlera de foi, pensez à la discipline qu’on adopte pour gagner la compétition ; et lorsqu’on vous parlera de Salut, pensez au prix, au trophée.

En conclusion, les chrétiens qui disent qu’on ne peut pas perdre le Salut une fois qu’on l’a eu ont raison, car le Salut ne peut s’obtenir qu’en fin de vie, lorsqu’on a achevé sa course. Ce qui fait réagir les autres chrétiens jusqu’à affirmer qu’on peut perdre le Salut après l’avoir eu, c’est parce que les premiers confondent la Grâce au Salut, car ceux-ci affirment que lorsqu’on est baptisé on obtient déjà le Salut. Ce n’est pas le Salut qu’on perd, mais c’est la Grâce qu’on perd, comme on peut perdre une course. Ce qu’on doit donc retenir c’est qu’après le baptême le chrétien entre dans la Grâce comme on entre dans une course. La Grâce n’est pas la fin, mais la Grâce est le moyen d’atteindre la fin. Le Salut c’est la fin : la couronne impérissable ; on ne l’obtient qu’après avoir achevé sa course, si on a l’assurance d’avoir accompli ce que l’Apôtre dit en sa deuxième lettre à Timothée au chapitre 4 versets 7 et 8 : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me le donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. »  Souvenez qu’avant, en sa lettre aux Philippiens, chapitre 3 versets 12 à 14, ce même Apôtre disait : « Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus Christ.Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant,je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ. »

Que Dieu vous bénisse tous !  

Expliquer la Nature de Dieu

Imaginez des enfants de l’école primaire – qui ne sont qu’à l’arithmétique – voulant comprendre et résoudre un algorithme… C’est ainsi que sont les hommes et les femmes devant leur désir de comprendre et résoudre l’énigme de la Nature du Père, sa relation avec le Fils et le Saint-Esprit.

 C’est vers la fin du deuxième siècle après Jésus-Christ, si ma mémoire et mes connaissances sont à jour, qu’on a commencé à vouloir expliquer la nature de Dieu, puis sa relation avec le Fils et L’Esprit Saint de façon cartésienne, par l’imagerie : les uns parlant de l’analogie du soleil-rayon-chaleur. D’autres parlant de l’analogie de la Source-rivière-vapeur. Mais qu’est-ce qui cloche dans ces raisonnements ?

Que dit le deuxième commandement de Dieu ? « Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. » Je sais que Dieu parlait ici en termes d’adoration, mais ne voulait-Il pas aussi dire qu’Il ne ressemble en rien à ces choses ? Faire une analogie de la relation Père – Fils – Saint Esprit avec des données fausses ne biaise-t-il pas la compréhension de ce qu’est cette relation ?

En sa première épitre à Timothée, au chapitre 6, le verset 16, l’Apôtre Paul dit, parlant de Dieu : « qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l’honneur et la puissance éternelle. Amen! » Comment expliquer de façon cartésienne – comme essaient de le faire les théologiens – ce que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ? Comment parler avec certitude de la Nature de Dieu – comme essaient encore de le faire les théologiens – alors qu’on ne connait de Lui que ce que disent La Bible, les prophètes et les Apôtres ?

A-t-on besoin de raisonner pour comprendre la Nature de Dieu et celle du Fils ? Que dit la Bible à ce propos ?

L’évangile de Matthieu, au chapitre 16, les versets 13 à 17, dit ceci : « Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples: Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme ?Ils répondirent: Les uns disent que tu es Jean Baptiste; les autres, Élie; les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus, reprenant la parole, lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux. »

Nous voyons donc que c’est le Père qui révèle la Nature du Fils. Il ne l’explique pas, mais Il le révèle. En plus, Il le révèle à qui Il veut ! Souvenons-nous qu’il y avait là, avec Jésus, douze Apôtres, mais à un seul la Vérité de la Nature du Fils a été révélé. Le Seigneur, en l’évangile de Matthieu, au chapitre 11, le verset 27 dit : « Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Jésus montre par ce verset qu’aucune théologie, qu’elle soit des docteurs de la Loi, qu’elle soit de l’église primitive, ne peut expliquer clairement la Nature du Père, ni Celle du Fils : comment donc pouvoir démontrer une relation entre deux Natures qu’on ne peut expliquer ?

En sa première épitre à Timothée, au chapitre 6, les versets 3 à 5, l’Apôtre Paul dit ceci : « Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines, et ne s’attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus Christ et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien, et il a la maladie des questions oiseuses et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les calomnies, les mauvais soupçons,les vaines discussions d’hommes corrompus d’entendement, privés de la vérité, et croyant que la piété est une source de gain. » Les saines paroles de notre Seigneur Jésus disent que c’est le Père qui révèle le Fils. Elles disent aussi que c’est le Fils qui révèle le Père, et qu’Il le révèle à qui Il veut !

Le livre des Proverbes, au chapitre 3, les versets 5 et 6, dit : «Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, Et ne t’appuie pas sur ta sagesse;reconnais-le dans toutes tes voies, Et il aplanira tes sentiers. » Les Apôtres et l’église primitive avant la « la maladie des questions oiseuses et des disputes de mots » connaissaient bien ce texte. Ils n’avaient pas besoin de comprendre la relation entre le Père et le Fils par leur sagesse, ni par leur propre entendement : ils le savaient par révélation, ou par les saines paroles de Christ. Est-ce que Dieu est mort ? Est-ce que Dieu a cessé d’enseigner ses enfants ? Pourquoi avons-nous besoin de tous ces docteurs et théologiens pour nous parler de la relation entre le Père et le Fils ? Pourquoi ne le demandons-nous pas à Dieu ? Jésus, en l’évangile de Matthieu, au chapitre 7, le verset 7, ne dit-Il pas : « Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. » ?

Pourquoi aujourd’hui les hommes et les femmes sont dans cet obscurantisme qui les empêche de comprendre le Père, son Fils, leur Nature et la relation qui les lie ? Dans sa deuxième épitre à Timothée, au chapitre 4, les versets 3 et 4, l’Apôtre Paul répond à cette question : « Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. » Aujourd’hui, les hommes et les femmes ne supportent plus la saine doctrine de Christ ; ils veulent non seulement qu’on les convainc, mais aussi qu’on les convainc avec ce qu’ils veulent entendre.

Mais est-ce que le but du chrétien, ou celui de l’enseignant du christianisme c’est de convaincre à tout prix ?

L’évangile de Marc, au chapitre 16, verset 15, dit : « Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. » Prêcher veut dire vanter, expliquer, mais aussi simplement annoncer le Royaume de Dieu. Et comment le chrétien ou l’enseignant est supposé annoncer ce royaume ? L’évangile de Matthieu, au chapitre 10, les versets 11 à 14, dit : « Dans quelque ville ou village que vous entriez, informez-vous s’il s’y trouve quelque homme digne de vous recevoir; et demeurez chez lui jusqu’à ce que vous partiez. En entrant dans la maison, saluez-la; et, si la maison en est digne, que votre paix vienne sur elle; mais si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne à vous.Lorsqu’on ne vous recevra pas et qu’on n’écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds. » Nous voyons par ce texte qu’il n’est pas question de convaincre les gens à tout prix, mais de parler à des gens qui sont disposés à écouter.

Certains me diront : Pourquoi donc L’Apôtre Paul essayait de convaincre à tout prix les Juif dans les Synagogues au début de son ministère ? C’est simple ! Les juifs attendaient déjà un Messie depuis presque deux mille ans, mais lorsqu’Il est arrivé la majorité ne le reconnurent pas. Les convaincre c’était donc de prendre des éléments de leur Loi pour prouver que Celui qu’ils ont rejeté était bien Celui qu’ils attendaient. Convaincre c’est faire une démonstration en apportant des éléments définis dans un domaine bien précis. Si les gens n’acceptent pas déjà les évidences et les axiomes du domaine de définition, comment peut-on les convaincre ? Les juifs acceptaient le domaine de définition – présent dans le judaïsme – dès le départ, voilà pourquoi l’Apôtre essayait de les convaincre. Nombre de païens n’acceptent pas le domaine de définition du christianisme, comment peut-on les convaincre ?

Pourquoi les hommes de Dieu ne doivent pas perdre leur temps dans ce que l’Apôtre Paul appelle « les vaines discussions d’hommes corrompus d’entendement » ? Eh bien, parce que si un homme ou une femme conteste les saines paroles de Christ (notez que je ne parle pas des doctrines ou des théologies humaines qui découlent de l’entendement que chacun fait de ces paroles), alors il n’est pas de la bergerie du Seigneur ; or, Celui-ci dit, en l’évangile de Jean, au chapitre 10, le verset 27 : «Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. » Vouloir convaincre à tout prix les gens à suivre la saine doctrine de Christ n’est-ce pas tenter de transformer les boucs en brebis ? N’est-ce pas une entreprise vouée à l’échec ?

Jésus, notre Maître, dit encore en l’évangile de Jean, au chapitre 6, le verset 44 : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire; et je le ressusciterai au dernier jour. » Voilà la saine doctrine de Christ ; et si quelqu’un dit le contraire, ou développe une théologie autre, il cherche un gain, tout comme celui qui, par des prouesses intellectuelles, cherche à expliquer la Nature de Dieu et la relation entre le Père et le Fils. La saine doctrine de Christ nous dit que le Fils nous le révèle, et cela nous suffit.

Maintenant, je sais que certaines personnes essaient d’expliquer la Nature du Père et celle du Fils avec de bonnes intentions. Je sais que certaines personnes essaient d’expliquer la relation entre le Père et le Fils avec de bonnes intentions, mais il est important de rester concentré sur la doctrine du Fils, et celle des Saintes Écritures : aller au-delà c’est vouloir démontrer ; et qui parle de démonstration parle d’exploit personnel. Dans le christianisme on ne prône pas l’exploit personnel, mais la foi et la glorification du Dieu Suprême et de son Fils. Lorsqu’on démontre, on parle de nous, on met au-devant nos compétences. Mais lorsqu’on montre, on met au-devant ce qu’on a reçu par Dieu, par son Fils, ou par le Saint Esprit. Jésus ne démontra pas le Père, mais Il le montra à travers ce qu’Il avait reçu de Lui.

Irénée de Lyon est l’un des premiers pères de l’église à vouloir démontrer la relation existant entre le Père, le Fils et l’Esprit Saint dans son essai intitulé : Démonstration de la prédication apostolique. Le résultat est si mauvais qu’on ne pouvait l’accepter qu’en cette période où peu de gens possédait une Bible ; car, n’importe quelle personne ayant lue la Bible en entier peut attaquer et détruire cette démonstration en se basant sur les Saintes Écritures. Raisonnons un peu avec les paroles de notre Seigneur en Matthieu 11 : 27 « Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Il résulte de ce verset que c’est le Fils et SEULEMENT le Fils qui RÉVÈLE la Nature totale du Père. Si un homme, ou une femme, est capable d’expliquer cette Nature dans sa totalité, emmenant les autres à la connaissance parfaite du Père, alors Jésus devient menteur de dire que Lui seul révèle le Père.

Ce verset dit encore que, même si le Christ a révélé le Père à un tiers, celui-ci ne pourrait pas expliquer la Nature totale du Père à un autre, sinon Jésus deviendrait menteur de dire que Lui seul révèle le Père. Si maintenant nous associons Matthieu 11 : 27 à Matthieu 16 : 17 « Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux. » Jésus seul révélant le Père, et le Père seul révélant Jésus, la relation qui existe entre les deux ne peut être comprise que par ceux à qui ces deux Entités veulent la révéler. Puis, ces personnes l’ayant comprise par révélation ne pourront jamais réussir à démontrer cette relation parce qu’ils feront de ces deux Entités des menteurs ; vous comprenez donc pourquoi expliquer la relation existant entre le Père et le Fils est une entreprise vaine et vouée à l’échec ?

À quoi comparerais-je la génération actuelle des hommes et des femmes dans leur volonté à expliquer la Nature de Dieu et la relation du Père et du Fils ? Je les comparerais à des robots à l’intelligence artificielle qu’un jour un électronicien a fabriqué, leur a doté d’une mémoire limité, puis a ensuite introduit en eux des logiciels conçus pour avoir la connaissance de certaines choses. L’électronicien, son fils, et tout son staff technique a placé ces robots dans un entrepôt où ils ne peuvent presque pas sortir, au milieu des milliers d’autres entrepôts. Un jour, ces robots à la mémoire limité décidèrent de spéculer sur la nature de leur fabricant et la relation qu’il a avec celui qui un jour s’est présenté à eux comme son fils, se fiant à un règlement intérieur de la vie dans l’entrepôt apporté par des ouvriers de l’électronicien. À travers les lignes et le contenu de ce règlement intérieur on peut avoir quelques indices de la nature du fabricant, mais pas plus. Deux camps opposés se formèrent, chacun convaincu de détenir la vérité. Or, le fils, lorsqu’il était au milieux d’eux leur avait dit : « personne ne peut me connaitre, ni connaître mon père si celui-ci, ou moi, ne lui donnons le logiciel qui permet de nous comprendre »

En tant que chrétien ou enseignant de la parole de Dieu, est-il vraiment nécessaire d’expliquer la Nature de Dieu alors que nous l’avons reçue par révélation et que toute tentative d’en parler peut non seulement se solder par un échec, mais aussi mettre en déroute ceux qui nous écoutent ? Ne devrions-nous pas prier afin que Dieu, ou Jésus par l’Esprit Saint le fasse de façon adéquate à notre place ? Je laisse chacun libre de sa réponse.

Dans son épitre, l’Apôtre Jacques, au chapitre premier, le verset 26 dit : « Si quelqu’un croit être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son cœur, la religion de cet homme est vaine. » J’espère que ces mots ne tombent pas dans des oreilles de sourds ! Des hommes pieux ont craint, jusqu’au tremblement, de parler du Très-Haut n’importe comment ; l’un d’eux était Habacuc. Et comme lui, je dis : « L’Éternel est dans son Saint Temple, que toute la terre fasse silence devant Lui ! »

To prove the existence of God

Reasoning by the absurd; Do you know what it is? I imagine not! Be assured, I do not know much either. I just know that the word absurd means: that has no sense. So, for me, the reasoning by the absurd will be to make sense with what has no sense. Come on, let us try this new technique… 

Many people think that the existence of God is absurd; something that does not make sense, do you see what I mean? And the arguments they put forward are varied; but usually some often come: 

– there is too much evil on earth

– there is too much misery and suffering on earth

– there is too much injustice and oppression on earth…

In short, we point out all that is negative in existence to refute the existence of God. But, does the existence of these things mentioned above prove the inexistence of God?

Imagine that suddenly we find ourselves in a house. It is winter and the heating system is bad; awfully bad. And we feel cold; very cold. Then comes summer, it is the turn of the ventilation system to malfunction; and it is hot, extremely hot. When it rains, water comes in through the roof. Then, when it is windy, the wind enters the house through breaches on the door and windows. Are we going to conclude that the house did not have a builder? Of course not! It seems either that the owner of the house is negligent, or that the tenants before us have poorly maintained the premises …

So, all that we have mentioned above, evil, misery, suffering, injustice, oppression, do not prove the inexistence of God, but rather the existence of an evil force which produces them. Because sometimes these things happen in a way that is beyond our comprehension.

Now, let us reason by the absurd: it is established logically that we always need two opposite elements to create a balance. For example, when a force is exerted on us, trying to destabilize us, we react with a contrary force at least equal, if not superior, to that which is exerted on us: this force is called resistance.  

We know that hot reduces the effects of cold; that we need water to put out the fire, and I can give you many other examples of the sort … So, if from the visible elements of this existence we can prove the existence of an evil force, then , to oppose it there is necessarily a non-malefic force; people just don’t know where to look for it or how to find it, mostly because of their paradigms…

What is a paradigm?

The paradigm is a word that has at least 5 definitions, some more complicated than the others. We will keep it simple and say that the paradigm is a point of view common to all on a given subject. This point of view is so strong, and so blinding that most of the time it prevents from nuancing situations.

One of the greatest paradigms in the world is this statement: God is good and merciful to everyone. Another great paradigm is this statement: God is just for everyone.  

Because in people’s minds these statements have no nuance, it is enough that an unfortunate event happens to them for them to doubt the existence of God. It is enough that they suffer an injustice for them to question the existence of God. Because they say to themselves, if God is good, merciful, and just for everyone as they say, and if He is creator and Master of the universe as they still say, why would these negative things happen to them?

Let us try to nuance a bit the situations and see how to consider our paradigms. Many people ignore, or want to ignore, that God has an opponent; most of the time it is he who acts when things go wrong. Well, I can hear people say, “It is too easy to accuse the opponent of God; but Himself, why does He let it happen, if He is Almighty as they say?  »   

Well, imagine that you live in a dangerous city. That your life can be at risk at any time. You use a security officer to protect you, and he tells you: my protection services are free, but only I work alone. The day you contact another security agency, our contract ends. Tell me, would he protect you if you disobey this clause in the contract? Would he protect you effectively if it gives you guidelines to follow but that you break them? This security officer, because he is good, said to you:  » When you will not respect a clause in our contract, I will leave you in uncertainty for a time; and as soon as you respect it again, I will protect you again.» If during the period in which a misfortune happened to you, you were not under the protection of your security agent because of non-compliance with your contract, would you say that he is mean? Or would you say he does not exist?    

God is that security manager!

Now let us talk about justice; and there, it is much simpler! God is fair to everyone, it is said, but when some are confronted with injustice, they find that God does not exist. 

We will take once more the example of our manager of security ; you sign a contract where one of the clauses says this : “ When you face injustice, stay calm and make me a private complaint; the rest is my business. « If it happens that you do face injustice, and you complain to everyone in the public square, without following the instructions of your security man, would he solve your problem? And if he does not, does that mean he does not exist?   

And that is how it goes. We complain to everyone about what is happening to us, without thinking of doing it to God first, then waiting for His reaction; normal that He does not answer us!

So, if we recap: some people think that God does not exist because the god they made in their heads, or through their paradigms does not exist. A Book teaches who is God: it is The Bible! This is the contract where the clauses necessary for total protection in a risky world are written!  

Be blessed my brothers!

Prouver l’existence de Dieu

Le raisonnement par l’absurde ; savez-vous ce que c’est ? J’imagine que non ! Rassurez-vous, moi non plus je n’en sais pas grand-chose. Je sais juste que le mot absurde signifie : qui n’a pas de sens. Alors pour moi, le raisonnement par l’absurde sera de faire un sens avec ce qui n’a pas de sens. Allez, on va essayer cette nouvelle technique…

Beaucoup de gens pensent que l’existence de Dieu est une absurdité ; une chose qui n’a pas de sens, quoi ! Et les arguments qu’ils avancent sont variés ; mais le plus souvent certains reviennent comme :

– il y a trop de mal sur la terre

– il y a trop de misère et de souffrances sur la terre

– il y a trop d’injustice et d’oppression sur la terre…

Bref, on pointe tout ce qui est négatif dans l’existence pour réfuter l’existence de Dieu. Mais, est-ce que l’existence de ces choses citées plus haut prouvent l’inexistence de Dieu ?

Imaginons que subitement on se retrouve dans une maison. C’est l’hiver et le chauffage marche mal ; très mal, et on a froid ; très froid. Puis vient l’été, c’est au tour du système de ventilation de mal fonctionner ; et on a chaud, très chaud. Lorsqu’il pleut, l’eau rentre par le toit. Puis, lorsqu’il vente, le vent rentre dans la maison par des brèches sur la porte et les fenêtres. Va-t-on conclure que la maison n’a pas eu de constructeur ? Bien sûr que non ! On dirait soit que, le propriétaire des lieux est négligent, soit que les locataires avant nous ont mal entretenus les lieux…

Donc, tous ce que nous avons cités plus haut, le mal, la misère, la souffrance, l’injustice, l’oppression, ne prouvent pas l’inexistence de Dieu, mais plutôt l’existence d’une force maléfique qui les produit. Car parfois ces choses arrivent d’une façon qui dépasse notre entendement.

Maintenant, raisonnons par l’absurde : il est établi de façon logique qu’on a toujours besoin de deux éléments contraires pour créer un équilibre. Par exemple, lorsqu’une force s’exerce sur nous, essayant de nous déstabiliser, nous réagissons avec une force contraire au moins égale, si non supérieure, à celle qui s’exerce sur nous : cette force s’appelle la résistance.

Nous savons que le chaud diminue les effets du froid ; qu’on a besoin d’eau pour éteindre le feu, et je peux vous citer beaucoup d’autres exemples du genre… Donc, si à partir des éléments visibles de cette existence on peut prouver l’existence d’une force maléfique, alors, pour l’opposer il y a forcément une force non maléfique ; les gens ne savent juste pas où aller la chercher, ni comment la trouver, la plupart du temps à cause de leurs paradigmes…

C’est quoi un paradigme ?

Le paradigme est un mot qui a au moins 5 définitions, les unes plus compliquées que les autres. Nous allons faire simple et dire que le paradigme est un point de vue commun à tous sur un sujet donné. Ce point de vue est si fort, et si aveuglant que la plupart du temps il empêche de nuancer les situations.

L’un des plus grands paradigmes dans le monde est cette affirmation : Dieu est bon et miséricordieux envers tout le monde. Un autre grand paradigme est cette affirmation : Dieu est juste pour tout le monde.

Parce que dans la tête des gens ces affirmations n’ont aucune nuance, il suffit qu’il leur arrive un évènement malheureux pour qu’ils doutent de l’existence de Dieu. Il suffit qu’ils subissent une injustice pour qu’ils remettent en cause l’existence de Dieu. Car se disent-ils, si Dieu est bon, miséricordieux et juste pour tout le monde comme on le dit, et s’il est créateur et Maître de l’univers comme encore on le dit, pourquoi ces choses négatives leur arriveraient-elle ?

Essayons de nuancer un peu les situations, et voyons comment considérer nos paradigmes. Beaucoup de gens ignorent, ou veulent ignorer que Dieu a un opposant ; la plupart du temps c’est lui qui agit lorsque les choses vont mal. Bon je peux entendre les gens dire : « c’est trop facile d’accuser l’opposant de Dieu ; mais Lui-même, pourquoi laisse-t-il faire, s’Il est Tout-puissant comme on le dit ? »

Eh bien, imaginez que vous vivez dans une ville dangereuse. Que votre vie peut être en menacée à tout moment. Vous faites recours à un responsable de sécurité pour vous protéger, et celui-ci vous dit : mes services de protection sont gratuits mais seulement je travaille seul. Le jour où vous contactez une autre agence de sécurité, notre contrat prends fin. Dites-moi, vous protègerait-il si vous désobéissez à cette clause du contrat ? Vous protègerait-il efficacement s’il vous donne des directives à suivre mais que vous les enfreignez ? Ce responsable de sécurité, parce qu’il est bon, vous dit : « Lorsque vous ne respecterez pas une clause de notre contrat, alors je vous abandonnerai dans l’insécurité pour un temps ; et dès que vous la respecterez à nouveau, je reprendrai mes services auprès de vous. » Si pendant la période où il vous est arrivé un malheur vous n’étiez pas sous la protection de votre agent de sécurité à cause du non-respect de votre contrat, diriez-vous de lui qu’il est méchant ? Ou bien diriez-vous qu’il n’existe pas ?

Dieu est ce responsable de sécurité-là !

Maintenant parlons de justice. Et là c’est beaucoup plus simple ! Dieu est juste pour tout le monde, on dit, mais lorsque certains sont confrontés à de l’injustice, ils trouvent que Dieu n’existe pas. Prenons encore l’exemple de notre responsable de sécurité ; vous signez un contrat où une des clauses dit ceci : « Lorsque vous ferez face à une injustice, restez calme et faites-moi une plainte en privée ; le reste je m’en charge. » S’il arrive que vous fassiez face à une injustice, et que vous allez pleurer à tout le monde sur la place publique, sans suivre les instructions de votre agent de sécurité, résoudrait-il votre problème ? Et s’il ne le fait pas, cela veut-il dire qu’il n’existe pas ?

Et c’est ainsi que ça se passe. On se plaint à tout le monde de ce qui nous arrive, sans penser à le faire à Dieu en premier, puis attendre sa réaction ; normal qu’Il ne nous réponde pas !

Donc, si nous recapitulons : certaines personnes pensent que Dieu n’existe pas parce que le dieu qu’il se sont fait dans leur tête, ou à travers leurs paradigmes n’existe pas. Un Livre enseigne qui est Dieu : c’est La Bible ! Voilà le contrat où sont rédigées les clauses nécessaires à une protection totale dans un monde à risques !

Soyez bénis mes frères !

Where is the truth

It all started with this sister, a fervent Christian, whom I met one day. She was so elated that we had talked about God for more than an hour without seeing the time pass; and if it had not been for supper which was waiting only for us to be served, we would have stayed for a long time to exchange. Afterwards, or during supper – I do not remember well – we continued to speak of our flame for the Lord, until a false note interfered in our conversation. She said that one have to be baptized to get the gift of the Spirit of God, as said in Acts 2:38  » Peter said to them, Repent, and each of you be baptized in the name of Jesus Christ, for the forgiveness of your sins; and you will receive the gift of the Holy Spirit. «    I agreed, but I wanted to clarify this understanding of the order in which the gift of the Spirit is obtained, in accordance with the Holy Scriptures. I told her about the Old Testament prophets who had the gift of the Spirit without going through baptism. I told her about King Saul, who received the Spirit of God as soon as he was anointed by Samuel the prophet. I spoke to her about David, king and prophet, without counting the judges of Israel before the kingdom was. The most obvious example remains the conversion of Corneille. The whole of chapter 10 of the Acts of the Apostles speaks of it, but the verses which support my words are 44, 45, 46, 47, 48 :  » As Peter still spoke these words, the Holy Spirit descended on all who heard the word.  All the circumcised men who had come with Peter were amazed that the gift of the Holy Spirit was also widespread among the pagans. For they heard them speak in tongues and glorify God. Then Peter said: Can we refuse the water of baptism to those who have received the Holy Spirit as well as us? And he commanded that they should be baptized in the name of the Lord. Whereupon they begged him to stay with them for a few days.  » Despite these arguments, the sister was still clinging to her design, that her pastors and church have always taught her.    

Subsequently, our exchanges on the word of God have each time been marred by this latent disbelief; then, this sneaky way of objecting to what I put forward by pointing out one of my weaknesses: the lack of humility … I’ve always been criticized for it. And I admit that sometimes I am sorely lacking! But other times, I find that people play on this register to not admit that I am right in order to stay on their position. This is undoubtedly the case of this sister who feels very strong from the gospel that she has received to date, and who fears to be shaken by another evangelical approach. Jesus said:  » It is by the fruit that we know whether the tree is good or bad. Here is how I understand this teaching: one first experiences the fruit, secondly one tests it; and if it is good, whatever the appearance of the tree, its physical imperfections, it is good. Take this example of Jonah who resisted going to Nineveh to preach the word because he feared being mistreated by the inhabitants of this city; when the Lord forced him and he went there in spite of himself, and he preached the death in the soul, and the people repented, and the Lord didn’t punish them, he was very angry. He had hoped that the Lord would have crack them down, even just a little, to be rewarded for the risk he had taken. Was he a bad person for having had this unhealthy urge?     

This morning, Monday April 13, 2020, I was taking my lonely walk, disturbed by the words of this sister who still accused me of lack of humility for a message where I made the most effort that I could to be humble. I asked God if I should speak to Him or be quiet so that I could be taught. Here is what I received:  » Truth is a river. The further you are from its source, the more likely you are to drink polluted water.” This is what happens with most of the gospel teachings of the Kingdom of God that we receive today. Suppose that the Truth is the St. Lawrence River; it rises in Lake Ontario and stretches almost 1197 km. Because of sediments and tributaries, this river is less pure in Montreal; even less in Quebec, and worse in Gaspésia. How many kilometers are we today from the source of Christianity after 2000 years? Is the water we drink today pure? If we believe it is, how can we be sure?   

The first quote I received asked to get closer to the source to make sure I was drinking pure water. Today many believe that  » The Source  » is the paper Bible they have at home. I say yes, then no. Why? Most of the texts we have in our Bibles, even if they are translated from the original document, are no longer pure. How to explain it to you more down to earth? Imagine people discovering a source of pure water. After drinking it for a few generations, they decide that this water lacks phosphates. They add more. Then another generation finds that it lacks sulfates. They add more. Then others find that depending on the vocabulary trend, they can give a little coloring to the water. They add more. Then others say that the water thus provided is indigestible because over time and facilities organisms find it difficult to digest it. They make it more digestible, according to their view. And so on. Today we drink the most impure water there is, since the history of Evangelization, because in addition to having polluted the waters, we have stored them in tanks of cracked water; then they are served to us in molded glasses according to perceptions, according to human traditions, and according to theologies.  

What am I talking about? All those who have approached the Bible with piety and thanksgiving know that this Holy Book has at least three dimensions of comprehension: the simple narrative dimension, the moral dimension, and the allegorical dimension. The meaning of these three dimensions can be completely changed if we decide to: modify a term according to our understanding, move punctuation, or reformulate content according to our interpretation. And then, sometimes the allegorical meaning is only supported by a word, or a group of words; I give an example: Psalm 78. Here is what the Jerusalem Bible says in its verse 2  » I open my mouth in parables, I evoke mysteries from the past « . The version of Louis Second says of the same passage: « I open my mouth by sentences, I publish the wisdom of ancient times.  » The Bible of the sower, meanwhile, said this:  » I will state instructive remarks, I will discuss the secrets of the past.  » The rest of this Psalm speaks of the Exodus of the Jewish people, from their departure from Egypt until their arrival in the promised land … In all these versions, only the Jerusalem Bible attracts the attention to the fact that the following verses are the statement of a parable announced by verse 2, and that we must pay attention to this message; the Apostle Paul moreover corroborates this interpretation in 1 Corinthians 10, verses 1 to 11. So, we see here that those who stuck to the other two versions would have missed something great …           

It is obvious today; nor most of the gospels we receive, nor the Bible handbook we posses are no more “The Source  » of pure water that watered our fathers at the beginning of our era , because of all these councils where they developed new theologies to then “ guide ” the understanding of the Scriptures through translations of the Bible where they used the “ adequate ” terms  according to their doctrine . There are also all these great schools of theology with staggering tuition fees that have transformed – and still transform – priests and pastors into financial predators, developing a doctrine based on the profitability of the money and the time invested in studying the Bible. I ask my question again: How many kilometers are we today from the source of Christianity after 2000 years? Is the water we drink today pure? If we believe it is, how can we be sure?       

For me, there are at least three ways to find out. Before listing them, I would like to make it clear that I believe THE Bible remains the only credible water that really quenches our spiritual thirst. But how do we traditionally manage to consume water that has become impure? We pass it to the filter. Now, the three ways I know you’re drinking pure water are:

Confront the teachings we received in the light of the entire Scriptures; the strength of those who want to lie using the scriptures is that few people read the entire Bible. And confronting the teaching in this way is not a bad thing because the Apostle Paul in Acts 17:11 appreciates the Bereans to do so. If therefore a pastor or a priest is irritated that we do so with his teaching, he is probably not clean. 

The second way is to be taught by someone who has PROVEN to be inspired by God , like a prophet; I speak and I come back to this episode in the Old Testament, in 2 Kings chapter 4, verses 38 to 41 :  » Elisha returned to Gilgal, and there was a famine in the country. As the sons of the prophets were sitting before him, he said to his servant, Put the big pot, and cook a soup for the sons of the prophets. One of them went out into the fields to gather herbs; he found wild vines and gathered wild coloquints there, full of his clothes. When he returned, he cut them into pieces in the pot where the soup was, because they did not know them. These men were served food; but as soon as they had eaten soup, they cried out, Death is in the pot, man of God! And they couldn’t eat. Elisha says: Take flour. He threw it in the pot and said, « Help these people and let them eat. » And there was nothing bad left in the pot.  » Yes, a person inspired by God is able to purify all these verses twisted by the uncertain handling people. Others are guided by the teaching of the early Christians, those who were direct disciples of the Apostles of Christ.     

The third and by far the best way is to pray that the Lord will assist us with the Holy Spirit, as He says in John 14:26  » But the comforter, the Holy Spirit, whom the Father will send in my name, will teach you all things, and will remind you of all that I have told you. «   

May the Grace of God be upon you!

Amen.