Être un bon chrétien

Beaucoup de gens diront qu’il n’existe pas de formule standard pour devenir un bon chrétien, car le seul Juge, Dieu, a des critères de sélection qui peuvent être aux antipodes de ce ceux que même l’homme le plus éclairé de la planète peut développer. Et pour leur donner raison, il y a des passages des Saintes écritures qui soutiennent cette assertion, à commencer par Ésaïe 55 : 8 « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit L’Éternel. » Paul dit aussi dans son épitre aux Éphésiens, au verset 8 du chapitre 2 : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. »

On peut donc conclure, à la lumière de ces deux versets (et bien d’autres qu’on pourrait trouver dans la Bible), que c’est Dieu seul qui détermine qui est le bon chrétien et celui qui mérite d’être sauvé. C’est vrai. Mais il existe d’autres passages bouleversant dans le Saint Livre qui montre clairement que si Dieu Seul décide, il veut notre concours ; Il veut que nous posions des actes qui démontre notre foi en Lui. Par exemple, en Genèse 15 : 6 il est dit : « Abram eut confiance en L’éternel, qui le lui imputa à justice ». S’il n’avait pas eu confiance à Dieu, L’aurait-Il déclaré juste ? Énoch plut à Dieu, parce qu’il marcha avec Lui ; alors Dieu l’enleva. Si Énoch ne marchait pas avec Dieu, l’aurait-il enlevé ? Abel fut agréable à Dieu parce qu’il lui offrit un sacrifice meilleur que celui de son frère Caïn. Et on pourrait citer bien des passages encore qui attestent que les hommes et les femmes, par leurs actes, participent à leur salvation, Matthieu 24 : 13 « Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » étant le plus évident.

Si nous sommes donc participant à notre rédemption, comment être sûr que nous posons les gestes qu’il faut ? Que nous menons le bon combat ? Ou bien, que nous courons de façon à gagner notre course ? L’apôtre Paul, dans sa première épitre aux Corinthiens chapitre 9 verset 24 dit : « Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter. »  Si le prix de notre course, assimilée ici à notre vie chrétienne, est la rédemption, comment devrions-nous la courir ? comment les athlètes olympiques font-ils pour gagner leurs médailles ?

Considérons Usain Bolt, le plus grand sprinter de tous les temps ; s’il est resté au somment pendant plus de douze ans c’est parce qu’en plus de ses aptitudes et dons innés il avait une recette :

Bien manger (même si la légende veut qu’à ses tout débuts il mangeait 100 nuggets par jour)

Rester en santé physique et psychique

Connaitre sa piste de course

Avoir un coach adéquat

S’entrainer sans relâche pour peaufiner sa technique de course

Livrer la course

Si donc tous ces éléments, associés aux dons et aptitudes naturels, mis ensemble permettent d’accéder à la victoire, comment un chrétien pourrait-il les utiliser dans sa vie et ministère de tous les jours ?

Commençons par le manger. Matthieu 4 : 4 dit : « L’homme ne vivra pas que de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». Le chrétien devrait donc se nourrir le plus possible de la parole de Dieu, celle révélée dans La Bible, et non celle des diverses interprétations ou autres traditions découlant des usages de certains hommes se disant pieux. Et parce que l’âme, comme le corps physique, a besoin d’être nourri sur une base constante, il faudrait se nourrir de parole le matin, à midi, et le soir, sans oublier les collations de l’avant-midi et celles de l’après-midi ; car, ainsi que le manger alimente les fonctions vitales pour maintenir le corps physique en vie, ainsi la parole de Dieu alimente les fonctions spirituelles pour maintenir l’âme en vie. La parole de Dieu nous a été révélée par Son Fils Jésus-Christ, Lui qui est le pain de vie, Lui qui est l’eau de vie. Il dit en l’évangile de Jean aux versets 53-58 du chapitre 6 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement. » Nous savons que Jésus est appelé « La Parole de Dieu » « Le Verbe de Dieu » « La Sagesse de Dieu » « Fidèle » « Véritable » Quiconque se nourrit de ces qualificatifs a l’assurance d’être bien nourri. Puis, comme le disaient les chrétiens du premier siècle, l’un des seuls actes que Jésus a demandés de perpétuer est le partage du pain et du vin entre frères chrétiens, comme Il fit lors du dernier repas avec Lui. Dans le cérémonial de ce partage est imbriqué l’effet mystique de la présence du Christ, à tel enseigne que le pain (qui reste vraiment pain), et le vin (qui reste vraiment vin) qu’on consomme contiennent la présence du Christ.

Le deuxième point est la santé physique et psychique. L’athlète olympique et ceux qui l’entoure nettoient son environnement afin de s’assurer qu’il n’y a ni microbe, ni parasite qui rôde. On éloigne de lui aussi tout élément qui peut perturber son psychisme. Le chrétien qui ne veut pas être exposé au stress et à la dépression fuit le monde, conformément à ce qui est dit en 1 Jean 2 : 15-16 « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. » Nous savons qu’il n’y a rien comme les plaisirs de la chair pour perturber l’âme. Nous savons aussi que la convoitise des yeux mène à la cupidité ; la cupidité est une gangrène pour l’âme. Nous savons encore que l’orgueil de la vie, loin de réunir les hommes, les sépare de façon drastique, poussant les uns et les autres à vivre en solitaire ; et rien comme la solitude pour affaiblir une âme. Fuir le monde semble solitude si on n’y pense pas bien, mais les serviteurs de Dieu ne sont jamais seuls ; Élysée, en 2 Rois 6 : 16-17 ouvre les yeux de son serviteur pour le lui prouver « …Ne crains point, car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux. Élisée pria, et dit: Éternel, ouvre ses yeux, pour qu’il voie. Et l’Éternel ouvrit les yeux du serviteur, qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Élisée. » Pour la santé psychique, Proverbes 1 : 10-19 dit exactement ce qu’il faut faire « Mon fils, si des pécheurs veulent te séduire, Ne te laisse pas gagner. S’ils disent: Viens avec nous! dressons des embûches, versons du sang, Tendons des pièges à celui qui se repose en vain sur son innocence, Engloutissons-les tout vifs, comme le séjour des morts, Et tout entiers, comme ceux qui descendent dans la fosse ; Nous trouverons toute sorte de biens précieux, Nous remplirons de butin nos maisons ; Tu auras ta part avec nous, Il n’y aura qu’une bourse pour nous tous ! Mon fils, ne te mets pas en chemin avec eux, Détourne ton pied de leur sentier ; Car leurs pieds courent au mal, Et ils ont hâte de répandre le sang. Mais en vain jette-t-on le filet Devant les yeux de tout ce qui a des ailes ; Et eux, c’est contre leur propre sang qu’ils dressent des embûches, C’est à leur âme qu’ils tendent des pièges. Ainsi arrive-t-il à tout homme avide de gain ; La cupidité cause la perte de ceux qui s’y livrent. » Paul renchérit en 1 Corinthiens 15 : 33 « Ne vous y trompez pas, les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. »

Nous arrivons donc au troisième point, qui est celui de connaitre sa piste de course. Pour qu’un athlète négocie bien son parcours, il doit appliquer une technique spéciale à chaque parcelle de terrain qu’il foule. Travailler au point d’arriver à une symbiose entre le sol et le pied qui le touche, de telle sorte que la piste, par un phénomène réaction due à l’action de l’athlète, le propulse le plus loin possible dans sa trajectoire. Et pour se faire, le coureur doit connaître ses capacités physiques, ses forces et ses faiblesses (Usain Bolt, paraît-il, avait une jambe plus courte que l’autre, mais il gérait si bien ce handicap afin d’être efficace) ; savoir doser la charge qu’il développe à chaque foulée, car la réponse du sol est fonction du poids qui s’exerce sur lui. Pour le chrétien, sa piste de course est d’abord lui-même, ensuite son prochain. Il faut se connaître et comprendre les mécanismes de son soi avant de s’engager dans la vie chrétienne ; celui qui ne sait pas qu’il est pêcheur déjà par son essence (Romains 3 : 23 « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ») ne peut comprendre pourquoi il a besoin d’être sauvé. Se connaitre permet aussi de réaliser quelles sont ses forces, puis de prier pour ses faiblesses ; les accepter et même s’en glorifier (2 Corinthiens 12 : 7-9 « …Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, à cause de l’excellence de ces révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir. Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi, et il m’a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. ») Et c’est un exercice qui demande authenticité et honnêteté car le chrétien a un Dieu qu’on ne peut tromper… Après la connaissance de soi, le chrétien doit s’atteler à connaitre son prochain ; oh, pas nécessairement une connaissance profonde ; du moins connaitre son milieu social, ou son rang social, car l’approche pour prêcher diffère qu’on soit devant un soldat, un agriculteur, ou un aristocrate. En Luc 3 : 10-14 il est mentionné que la foule venait à Jean-Baptiste et l’interrogeait, disant : « Que devons-nous donc faire ? Il leur répondit : Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n’en a point, et que celui qui a de quoi manger agisse de même. Il vint aussi des publicains pour être baptisés, et ils lui dirent : Maître, que devons-nous faire ? Il leur répondit : N’exigez rien au-delà de ce qui vous a été ordonné. Des soldats aussi lui demandèrent : Et nous, que devons-nous faire? Il leur répondit : Ne commettez ni extorsion ni fraude envers personne, et contentez-vous de votre solde. » Les paraboles du Seigneur Jésus étaient brodées autour de la vie et des activités de la société juive ; elles parlaient d’agriculture, d’élevage, de pêche, de la relation entre maitres et esclaves, bref, tout ce qui touchait aux mœurs des israélites. Une parabole sur la chasse aurait mal passé. Une parabole sur les coureurs de formule 1 aussi. Connaitre minimalement celui à qui on apporte la parole est important car prêcher est, après s’être attelé à bien cerner Dieu et son Envoyé Le Christ (Jean 17 : 3 « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.), le devoir incontournable du chrétien est de prêcher l’évangile du Royaume de Dieu (1 Corinthiens 9 : 16 « Si j’annonce l’Évangile, ce n’est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m’en est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile !)

Comment donc maintenant avoir un coach adéquat ? Glen Mills a été le coach qui a mené Usain Bolt au sommet aux jeux olympiques de Pékin 2008. Il déclare : « Quand Usain Bolt a commencé à travailler avec moi, il avait une mauvaise mécanique. Il a couru derrière son centre de masse, ce qui a causé des blessures et des performances inférieures à la normale, par rapport à ses résultats ultérieurs. » On voit d’office que ce qui l’intéresse c’est son athlète et l’envie d’améliorer ses défauts. Il continue en disant : « Pour améliorer la mécanique du sprint, j’ai non seulement développé la force d’Usain Bolt, mais j’ai amélioré sa technique de sprint, car les entraîneurs doivent constamment réagir et rejouer et refaire les exercices, obligeant l’athlète à courir encore et encore pour rompre ses habitudes. La formation d’Usain Bolt comprenait un plan à long terme et a pris deux ans à retravailler sa technique avant les Jeux olympiques de 2008 à Pékin. » Et pour donner encore plus de détail de l’entrainement spécifique, il souligne : « L’exécution de la mécanique de base du sprint avec précision est la clé de la transformation de la technique ; une bonne pratique répétée au fil du temps améliorera les performances. Les exercices de sprint doivent développer la coordination, l’équilibre, le timing et des compétences plus avancées telles que le temps de contact avec le sol, la longueur de la foulée, la fréquence de la foulée et la mécanique de récupération. » Pour le chrétien, un bon coach est tel qu’il est mentionné en Jean 10 : 11-12 « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. » Moïse fut un bon coach pour Josué. Il l’emmenait partout avec lui (Exode 24 : 12-13 « L’Éternel dit à Moïse : « Monte vers moi sur la montagne et restes-y. Je te donnerai des tables de pierre, la loi et le commandement que j’ai écrits pour les enseigner.» Moïse se leva avec son assistant Josué et commença à gravir la montagne de Dieu. ») Et lorsqu’il allait parler avec Dieu dans la tente d’assignation, Josué était aussi là (Exode 33 : 11 « L’Éternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle à son ami. Puis Moïse retournait au camp ; mais son jeune serviteur, Josué, fils de Nun, ne sortait pas du milieu de la tente. » Et sur l’ordre de Dieu Moïse consacra Josué (Nombres 27 : 18-20 « L’Éternel dit à Moïse : Prends Josué, fils de Nun, homme en qui réside l’esprit ; et tu poseras ta main sur lui. Tu le placeras devant le sacrificateur Éléazar et devant toute l’assemblée, et tu lui donneras des ordres sous leurs yeux. Tu le rendras participant de ta dignité, afin que toute l’assemblée des enfants d’Israël l’écoute. » Paul aussi fut un bon coach pour Timothée, il suffit de lire ses épitres à celui-ci. En 2 Timothée 2 : 1-7 il est dit : « Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus Christ. Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres. Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus Christ. Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé ; et l’athlète n’est pas couronné, s’il n’a combattu suivant les règles. Il faut que le laboureur travaille avant de recueillir les fruits. Comprends ce que je dis, car le Seigneur te donnera de l’intelligence en toutes choses. » On voit en ces lignes qu’il se préoccupait pour son poulain. En les lignes qui vont suivre, il lui donne des conseils sur ce qu’il faut éviter pour faire un bon parcours de chrétien (2 Timothée 2 : 22-24 « Fuis les passions de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Repousse les discussions folles et inutiles, sachant qu’elles font naître des querelles. Or, il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des querelles; il doit, au contraire, avoir de la condescendance pour tous, être propre à enseigner, doué de patience; » En 1 Timothée 5 : 23 il l’exhorte à prendre soin de sa santé physique « Ne continue pas à ne boire que de l’eau; mais fais usage d’un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions. » En bref, un coach qui aide vraiment à cheminer connait son étudiant, s’inquiète de lui et lui procure ce dont il a besoin pour mener à bien son ministère.

Dans l’entrainement de Usain Bolt, il travaillait des heures et des heures une technique, puis les reprenait le lendemain et recommençait. Pour le bon chrétien ce sera la même chose : lire et lire encore la parole de Dieu comme il est dit en le psaume 25 : 4-5 « Éternel ! fais-moi connaître tes voies, Enseigne-moi tes sentiers. Conduis-moi dans ta vérité, et instruis-moi ; Car tu es le Dieu de mon salut, Tu es toujours mon espérance. » le bon chrétien lit pour sa propre instruction, mais aussi pour instruire les autres plus tard. Il doit demander l’assistance de l’Esprit-Saint (Au Nom de Jésus) afin que celui-ci lui éclaircisse les vérités dissimulées. La prière dans l’entrainement est essentielle et sans fin (1 Thessaloniciens 5 : 17 « Priez sans cesse ») ; le chrétien doit chercher à atteindre le standard donné par le Maître et éviter progressivement de multiplier les vaines paroles comme les païens qui croient que c’est en multipliant les paroles qu’ils seront exaucés (Matthieu 6 : 7) L’entrainement du bon chrétien vas aussi consister à quitter progressivement le monde pour éviter les influences malsaines qu’il peut avoir sur lui.

La chose la plus importante après toute cette préparation physique, psychique et spirituelle c’est de livrer la course, et bien la livrer. Pour Usain Bolt cela a été de rester concentré tout le long de son parcours et d’appliquer à la lettre ce qui était dit et fait à l’entrainement. Pour le bon chrétien, ce sera pareil, tel qu’il est dit en 2 Timothée 3 : 14 « Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises ; » Ce que le chrétien apprend est généralement de deux ordres : premièrement la recherche de la connaissance de Dieu, la justice de Dieu, la paix avec tous et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur (Hébreux 12 : 14). La connaissance et la justice de Dieu se trouvent un peu partout dans le Livre Saint, et le Sermon sur la montagne (Matthieu 5,6,7) en est un bon condensé. La paix et la sanctification s’acquièrent en restant le plus connecté au Christ (Jean 15 : 5 « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. », et en l’imitant du mieux qu’on peut… deuxièmement, le chrétien doit pratiquer le bien pour que ses enseignements ne sonnent pas creux. Jacques disait en son Épitre, aux versets 14-17 du chapitre 2 « Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres ? La foi peut-elle le sauver ? Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un d’entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ? Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. » Aimer son prochain en lui démontrant cet amour est ce qui est demandé aux chrétiens, comme en témoigne la parabole du bon samaritain (Luc 10 : 25-37) ; cette même parabole montre aussi qui est notre prochain.

En conclusion, je sais qu’en me lisant, ou en m’écoutant on pourrait penser que la rédemption est un phénomène cartésien (C’est un peu ce que courir pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ (Philippiens 3 : 14) laisse entendre), que si on pratique à la lettre ce qui est conseillé ci-dessus on est sûr de plaire à Dieu ; je vais attirer l’attention des gens sur les deux personnages Bibliques Caïn et Abel qui tous deux présentèrent une offrande à Dieu, mais que Celui-ci n’agréa que le présent d’Abel. Est-ce que Dieu est partial ? la Bible nous dit que non ! (Romains 2 : 11). Que s’est-il donc passé ? La suite de l’histoire nous dit que Caïn assassina son frère ; était-ce son attitude globale, sa philosophie de la vie, son cœur et ses pensées qui firent que Dieu n’agréât pas son sacrifice ? Je n’en sais rien ! Ceci pour dire que même si on fait à la lettre ce qui est demandé dans la Bible, il ne faut pas s’empêcher de demander en prière à Dieu si on le fait tel qu’il le demande.

Que Dieu vous bénisse !

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