Où est la vérité ?

Tout a commencé avec cette sœur, fervente chrétienne, que j’ai croisée un jour. Elle était si exaltée que nous avions parlé de Dieu plus d’une heure sans voir filer le temps ; et si ce n’eût été le souper qui n’attendait plus que nous pour être servi, nous serions restés à échanger longtemps encore. Après, ou pendant le souper – je ne me souviens plus bien – nous avions continué à parler de notre flamme pour le Seigneur, jusqu’au moment où une fausse note s’immisça dans notre conversation. Elle affirmait qu’il faut être baptisé pour obtenir le don de l’Esprit de Dieu, conformément à ce qui est dit en Actes 2 : 38 « Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit. » j’étais bien d’accord, mais je tenais à nuancer cette compréhension de l’ordre dans lequel le don de l’Esprit est obtenu, conformément aux Saintes-Écritures. Je lui parlai des prophètes de l’Ancien Testament qui avaient le don de l’Esprit sans passer par le baptême. Je lui parlai du roi Saül que l’Esprit de Dieu a habité sitôt qu’il eut été oint par Samuel le prophète. Je lui parlai de David, roi et prophète, sans compter les juges d’Israël avant que le royaume ne fût. L’exemple le plus patent reste la conversion de Corneille. Tout le chapitre 10 des actes des Apôtres en parle, mais les versets qui soutiennent mes dires sont les 44, 45, 46, 47, 48 : « Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole.Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint Esprit était aussi répandu sur les païens.Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu.Alors Pierre dit: Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint Esprit aussi bien que nous?Et il ordonna qu’ils fussent baptisés au nom du Seigneur. Sur quoi ils le prièrent de rester quelques jours auprès d’eux. » Mais malgré ces arguments, la sœur restait accrochée à sa conception, celle que ses pasteurs et son église lui ont toujours enseignés.

Par la suite, nos échanges sur la parole de Dieu ont à chaque fois été entachés par cette incrédulité latente ; puis, cette façon sournoise d’objecter ce que j’avance en pointant l’une de mes faiblesses : le manque d’humilité… On me l’a toujours reproché. Et j’avoues que parfois j’en manque cruellement ! Mais d’autres fois, je trouve que les gens jouent sur ce registre pour ne pas admettre que j’ai raison, et rester sur leur position. C’est sans doute le cas de cette sœur qui se sent très forte de l’évangile qu’elle a reçu jusqu’à ce jour, et qui craint d’être ébranlée par une autre approche évangélique. Jésus disait : « C’est par le fruit qu’on sait si l’arbre est bon ou mauvais. » Voici comment je comprends cet enseignement : on éprouve le fruit, on le goutte ou on le teste ; et s’il est bon, quelque soit l’apparence de l’arbre ou ses imperfections physiques, il est bon. Prenons cet exemple de Jonas qui résista à aller à Ninive prêcher la parole parce qu’il craignait d’être maltraité par les habitants de cette ville. Lorsque l’Éternel le contraignit, qu’il y alla malgré lui, qu’il prêchât la mort dans l’âme, que les gens se repentirent, et que l’Éternel ne les frappât plus, il fût très irrité. Il avait espéré que l’Éternel sévirait, même juste un peu, afin d’être récompensé pour le risque qu’il avait encouru. Était-il pour autant une mauvaise personne d’avoir eu cette envie malsaine ?

Ce matin, lundi 13 Avril 2020, je prenais ma marche solitaire, troublé par les propos de cette sœur qui m’accusait encore de manque d’humilité pour un message où j’ai fait le plus d’effort que je pouvais d’être humble. Je demandai à Dieu s’il fallait que je lui parle ou que je me taise pour qu’on m’enseigne. Voici ce que je reçus : « La Vérité est un fleuve. Plus on est éloigné de sa source, plus on a des chances de boire une eau polluée. » C’est ce qui arrive avec la plupart des enseignements sur l’Évangile du Royaume de Dieu que nous recevons aujourd’hui. Supposons que la Vérité est le fleuve ST-Laurent ; il prend sa source dans le lac Ontario et s’étend sur près de 1197 km. À cause des affluents et de la sédimentation, ce fleuve est moins pur à Montréal ; encore moins à Québec, et pire en Gaspésie.

À combien de kilomètres sommes-nous aujourd’hui de la source du christianisme après 2000 ans ? Les eaux que nous buvons aujourd’hui sont-elles pures ? Si on le croit, comment en est-on sûr ?

La première citation que j’ai reçue demande de se rapprocher de la source pour être sûr de boire une eau pure. Aujourd’hui beaucoup pensent que « La Source » c’est la Bible document papier qu’ils ou elles ont chez eux. Je dis oui, puis non. Pourquoi ? La plupart des textes que nous avons par nos Bibles, même s’ils sont traduits du document original, ne sont plus pur. Comment vous l’expliquer plus terre à terre ? Imaginez que des gens découvrent une source d’eau pure. Après l’avoir bue pendant quelques générations, ils décident que cette eau manque de phosphates. Ils en ajoutent. Puis une autre génération trouve qu’il manque de sulfates. Ils en ajoutent. Puis d’autres trouvent que selon la tendance du vocabulaire, ils peuvent donner un peu de coloration à l’eau. Ils en ajoutent. Puis d’autres se disent que l’eau ainsi apportée est indigeste parce qu’avec le temps et les facilités les organismes ont du mal à la digérer. Ils la rendent plus digeste, selon eux. Et ainsi de suite. Aujourd’hui nous buvons l’eau la plus impure qui soit, depuis l’histoire de l’Évangélisation, parce qu’en plus d’avoir pollué les eaux, on les a stockées dans des citernes d’eaux crevassées ; puis on nous les sert dans des verres moulés selon des perceptions, selon des traditions humaines, et selon des théologies.

De quoi je parle ? Tous ceux qui ont approché la Bible avec piété et action de grâce savent que ce Saint Livre a au moins trois dimensions de compréhension : la dimension narrative simple, la dimension morale, et la dimension allégorique. Le sens de ces trois dimensions peut être totalement changé si on décide de : modifier un terme selon notre entendement, déplacer une ponctuation, ou reformuler un contenu selon notre interprétation. Et puis, parfois le sens allégorique n’est soutenu que par un mot, ou un groupe de mot ; je donne un exemple : le psaume 78. Voici ce que la Bible de Jérusalem dit en son verset 2 « J’ouvre la bouche en paraboles, j’évoque du passé les mystères ». La version de Louis Second dit du même passage : « J’ouvre la bouche par des sentences, Je publie la sagesse des temps anciens. » La Bible du semeur, quant à elle, dit ceci : « J’énoncerai des propos instructifs, j’évoquerai des secrets du passé ». La suite de ce Psaume parle de l’Exode du peuple juif, de leur départ de l’Égypte jusqu’à leur arrivée à la terre promise… Dans toutes ces versions, il n’y a que la Bible de Jérusalem qui attire l’attention sur le fait que les versets qui suivent sont l’énoncé d’une parabole annoncée par le verset 2, et qu’il faut prêter attention à ce message ; l’Apôtre Paul d’ailleurs corrobore cette interprétation en 1 Corinthiens 10, versets 1 à 11. On voit donc ici que ceux qui s’en sont tenus aux deux autres versions seraient passé à côté de quelque chose de grand… 

C’est une évidence aujourd’hui ; ni la plupart des évangiles que nous recevons, ni le manuel biblique que nous possédons ne sont plus « La Source » d’eau pure qui a abreuvé nos pères au début de notre ère, à cause de tous ces conciles où on a développé de nouvelles théologies pour ensuite « orienter » la compréhension des Écritures par des traductions de la Bible où on utilisait des termes « adéquats » selon sa doctrine. Il y a aussi toutes ces grandes écoles de théologie aux frais de scolarité faramineux qui ont transformés – et qui transforment encore – les prêtres et pasteurs en prédateurs financiers, développant une doctrine basée sur la rentabilité de l’argent et le temps investis à étudier la Bible. Je pose à nouveau ma question : À combien de kilomètres sommes-nous aujourd’hui de la source du christianisme après 2000 ans ? Les eaux que nous buvons aujourd’hui sont-elles pures ? Si on le croit, comment en est-on sûr ?

Pour moi, il y au moins trois façons de le savoir. Avant de les énumérer, je tiens à préciser que je crois que LA Bible reste la seule eau crédible qui nous désaltère vraiment. Mais comment fait-on traditionnellement pour consommer une eau qui est devenu impure ? On la passe au filtre. Maintenant, les trois façons de savoir qu’on boit une eau pure selon moi sont :

Confronter l’enseignement que nous avons reçus à la lumière des Écritures tout en entier ; la force de ceux qui veulent mentir en utilisant les Écritures réside dans le fait que peu de gens lisent la Bible en entier. Et confronter ainsi l’enseignement n’est pas une mauvaise chose car l’Apôtre Paul en Actes 17 : 11 apprécie les Béréens d’agir ainsi. Si donc un pasteur ou un prêtre s’irrite qu’on fasse ainsi avec son enseignement, il n’est sans doute pas clean.

La deuxième façon est de se laisser enseigner par quelqu’un qui a PROUVÉ être inspiré de Dieu, comme un prophète ; je parle et me reviens cet épisode dans l’Ancien Testament, en 2 Rois chapitre 4, les versets 38 à 41 : « Élisée revint à Guilgal, et il y avait une famine dans le pays. Comme les fils des prophètes étaient assis devant lui, il dit à son serviteur: Mets le grand pot, et fais cuire un potage pour les fils des prophètes.L’un d’eux sortit dans les champs pour cueillir des herbes; il trouva de la vigne sauvage et il y cueillit des coloquintes sauvages, plein son vêtement. Quand il rentra, il les coupa en morceaux dans le pot où était le potage, car on ne les connaissait pas.On servit à manger à ces hommes; mais dès qu’ils eurent mangé du potage, ils s’écrièrent: La mort est dans le pot, homme de Dieu! Et ils ne purent manger.Élisée dit: Prenez de la farine. Il en jeta dans le pot, et dit: Sers à ces gens, et qu’ils mangent. Et il n’y avait plus rien de mauvais dans le pot. » Oui, une personne inspirée de Dieu est capable de purifier tous ces versets tordus par les manipulations incertaines des gens. D’autres personnes se laissent guider par l’enseignement des premiers chrétiens, ceux qui ont été disciples directs des Apôtres de Christ.

La troisième façon, et de loin la meilleure, est de prier afin que le Seigneur nous assiste de l’Esprit-Saint, comme Il le dit en Jean 14 : 26 « Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »

Que la grâce de Dieu soit sur vous !

Amen.

Jean Baptiste est-il Élie ?

Cette question fût posée au prophète en personne, et voici sa réponse :

« Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander: Toi, qui es-tu?Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu’il n’était pas le Christ.Et ils lui demandèrent: Quoi donc? es-tu Élie? Et il dit: Je ne le suis point. Es-tu le prophète? Et il répondit: Non.Ils lui dirent alors: Qui es-tu? afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même?Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert: Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Ésaïe, le prophète. » Évangile de Jean, chapitre 1, versets 19 à 23

Ici, Jean nie clairement être Élie. Mais plus loin, Jésus notre Maître dit ceci :

« Comme ils s’en allaient, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean: Qu’êtes-vous allés voir au désert? un roseau agité par le vent?Mais, qu’êtes-vous allés voir? un homme vêtu d’habits précieux? Voici, ceux qui portent des habits précieux sont dans les maisons des rois. Qu’êtes-vous donc allés voir? un prophète? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète.Car c’est celui dont il est écrit: Voici, j’envoie mon messager devant ta face, Pour préparer ton chemin devant toi.Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui.Depuis le temps de Jean Baptiste jusqu’à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s’en s’emparent.Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu’à Jean;et, si vous voulez le comprendre, c’est lui qui est l’Élie qui devait venir ; que celui qui a des oreilles pour entendre entende. » Matthieu 11 : 7-15

Qui dit la vérité ? Qui ment parmi les deux ? Nous savons que Jésus ne ment pas ; alors est-ce Jean qui ment ? Et pour quelle raison ? Est-ce une contradiction comme certains peuvent le penser ? Nous savons que la Bible ne se contredit pas, et que l’Esprit de Dieu y a déposé la Vérité de telle sorte que ceux qui la trouve sont, soit inspirés de Dieu, soit des personnes qui cherchent vraiment la voie du Seigneur. L’Évangile de Luc, au chapitre 1, les versets 11 à 19 dit ceci :

«Alors un ange du Seigneur apparut à Zacharie, et se tint debout à droite de l’autel des parfums.Zacharie fut troublé en le voyant, et la frayeur s’empara de lui.Mais l’ange lui dit: Ne crains point, Zacharie; car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t’enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.Il sera pour toi un sujet de joie et d’allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance.Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l’Esprit Saint dès le sein de sa mère;il ramènera plusieurs des fils d’Israël au Seigneur, leur Dieu;il marchera devant Dieu avec l’esprit et la puissance d’Élie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé.Zacharie dit à l’ange: A quoi reconnaîtrai-je cela? Car je suis vieux, et ma femme est avancée en âge.L’ange lui répondit: Je suis Gabriel, je me tiens devant Dieu; j’ai été envoyé pour te parler, et pour t’annoncer cette bonne nouvelle. »

Ici, l’Ange Gabriel nous apporte une précision de taille : « il marchera devant Dieu avec l’ESPRIT et la puissance d’Élie… » Est-ce que ceci nous fait penser à quelque chose de précis dans le Livre Saint ? Dans l’Ancien Testament ? Allons voir ce que 2 Rois, chapitre 2 versets 9 à 15 nous apprend :

« Lorsqu’ils eurent passé, Élie dit à Élisée: Demande ce que tu veux que je fasse pour toi, avant que je sois enlevé d’avec toi. Élisée répondit: Qu’il y ait sur moi, je te prie, une double portion de ton esprit!Élie dit: Tu demandes une chose difficile. Mais si tu me vois pendant que je serai enlevé d’avec toi, cela t’arrivera ainsi; sinon, cela n’arrivera pas.Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre, et Élie monta au ciel dans un tourbillon.Élisée regardait et criait: Mon père! mon père! Char d’Israël et sa cavalerie! Et il ne le vit plus. Saisissant alors ses vêtements, il les déchira en deux morceaux,et il releva le manteau qu’Élie avait laissé tomber. Puis il retourna, et s’arrêta au bord du Jourdain;il prit le manteau qu’Élie avait laissé tomber, et il en frappa les eaux, et dit: Où est l’Éternel, le Dieu d’Élie? Lui aussi, il frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là, et Élisée passa.Les fils des prophètes qui étaient à Jéricho, vis-à-vis, l’ayant vu, dirent: L’esprit d’Élie repose sur Élisée! Et ils allèrent à sa rencontre, et se prosternèrent contre terre devant lui. »

Ce passage de la Bible confirme ce que dit l’Ange Gabriel, et que comme ce fût le cas pour Élisée, c’est cet esprit d’Élie – qui peut être donné en plusieurs portions – qui habitait Jean Baptiste. Pourquoi donc Jésus affirma qu’il était Élie ? Déjà, est-ce que le Christ dit que Jean Baptiste est Élie ? La plupart du temps les gens regardent, mais ne voient pas ; ils entendent, mais ne comprennent pas ; ils lisent, mais ne font pas attention. Que dit réellement Jésus ? « et, si vous voulez le comprendre, c’est lui qui est l’Élie qui devait venir. » Pourquoi les gens oublient-ils l’apostrophe devant le nom Élie ? On aurait lu « le Élie » que ce serait plus clair ? car à ce moment on ne verrait plus le prophète en personne, mais ce qu’il personnifie. Souvenez-vous que la Bible annonce Élie deux fois : la première fois en Ésaïe 40 : 3 « Une voix crie: Préparez au désert le chemin de l’Éternel, Aplanissez dans les lieux arides Une route pour notre Dieu. »  Et une deuxième fois en Malachie 4 : 5-6 « Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, Avant que le jour de l’Éternel arrive, Ce jour grand et redoutable.Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, Et le cœur des enfants à leurs pères, De peur que je ne vienne frapper le pays d’interdit. » Nous remarquons ici que ramener le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants à leurs pères fait partie de la fonction d’Élie, voilà pourquoi, Jean Baptiste ayant une portion de cet esprit-là pouvait faire ces choses. Donc, Jésus disait que c’est lui le prophète revêtu de l’esprit d’Élie qui annonce la première venue du Messie, et non Élie en personne, voilà pourquoi lors de la transfiguration, en Luc 9 : 28-31, on voit apparaître Élie alors que Jean est déjà mort décapité par Hérode.

Non, Jean Baptiste n’est pas Élie en personne, voilà pourquoi lorsqu’il était en prison il envoie ses disciples, en Matthieu 11 : 2-6 demander à Jésus : « Jean, ayant entendu parler dans sa prison des œuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples:Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?Jésus leur répondit: Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez:les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute! » Car, s’il était Élie en personne, il le saurait. Cela étant clair que Jean Baptiste n’est pas le prophète Élie, mais plutôt un prophète qui comme Élisée a reçu une portion de l’esprit d’Élie, le débat sur qui est l’un des deux anges devant l’Éternel qui vont prophétiser 3 ans à Jérusalem avant d’être mis à mort et ressuscités est relancé. Apocalypse 11 : 3-6 dit :

« Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours.Ce sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la terre.Si quelqu’un veut leur faire du mal, du feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis; et si quelqu’un veut leur faire du mal, il faut qu’il soit tué de cette manière.Ils ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne tombe point de pluie pendant les jours de leur prophétie; et ils ont le pouvoir de changer les eaux en sang, et de frapper la terre de toute espèce de plaie, chaque fois qu’ils le voudront. »

Et parce que Élie en 2 Rois 1 : 9-10 a déjà fait descendre le feu de Dieu pour dévorer les hommes : « Il envoya vers lui un chef de cinquante avec ses cinquante hommes. Ce chef monta auprès d’Élie, qui était assis sur le sommet de la montagne, et il lui dit: Homme de Dieu, le roi a dit: Descends!Élie répondit au chef de cinquante: Si je suis un homme de Dieu, que le feu descende du ciel et te consume, toi et tes cinquante hommes! Et le feu descendit du ciel et le consuma, lui et ses cinquante hommes. » Et qu’ensuite il a fermé les cieux pendant trois ans pour qu’il ne tombe aucune pluie, trois ans comme le temps alloué à ces deux prophètes pour prophétiser (1 Rois 17 : 1 dit ceci :  « Élie, le Thischbite, l’un des habitants de Galaad, dit à Achab: L’Éternel est vivant, le Dieu d’Israël, dont je suis le serviteur! il n’y aura ces années-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma parole. » puis, 1Rois 18 : 1 dit ceci : «Bien des jours s’écoulèrent, et la parole de l’Éternel fut ainsi adressée à Élie, dans la troisième année: Va, présente-toi devant Achab, et je ferai tomber de la pluie sur la face du sol. »), alors il y a de fortes chances que l’un de ces deux prophètes soit Élie…

Que la Grâce de Dieu soit sur vous !